La pratique scientifique pour cultiver l’esprit critique

  • Pierre Rigobiologiste à l’ULiège et animateur scientifique à l’Aquarium-Muséum de Liège
Pierre Rigo est biologiste, spécialisé en biodiversité et écologie. Assistant à l’Université de Liège, il met également sur pied des animations sur différents thèmes scientifiques à l’Aquarium-Muséum de Liège, parmi lesquelles les théories de l’évolution. Il partage avec nous son regard sur la transmission de ce savoir. [...]

Le darwinisme social, fondement de la doctrine d’extrême droite

  • Julien Dohetauteur du livre "Le Darwinisme volé" et collaborateur à la revue "Aide-mémoire".
Ce que l’on nomme communément le « darwinisme social » est né en parallèle de la théorie de Darwin. Il en est une extension au domaine de la sociologie, extension que Darwin lui-même rejeta dans son ouvrage La filiation de l’Homme publié en 1871 1, après avoir cependant repris le concept de « survivance du plus apte » ouvrant la porte à la confusion qui perdure jusqu’à aujourd’hui. Au vu de la réalité de ce concept, il faudrait d’ailleurs pour être plus exact parler de « spencerisme 2 ». [...]

Créationnisme en classe : patience, dialogue et mises au point

  • Gérard Cobutbiologiste, muséologue, président de l’association des professeurs de biologie Probio
L’association des professeurs de biologie (Probio asbl) s’est toujours émue du désarroi de professeurs de biologie dont des élèves refusent d’entendre parler d’évolution. L’association a ainsi publié en 2009 un ouvrage visant à donner des outils pour comprendre et circonvenir ce rejet, en évitant le piège des débats simplement passionnels. Ces réflexions sont toujours d’actualité. [...]

L’éthique darwinienne de l’altruisme

  • Patrick Tort fondateur de l’Institut Charles Darwin International, lauréat de l’Académie des sciences, éditeur de l’œuvre complète de Darwin (Slatkine / Champion)
Ce qu’enseigne Darwin, c’est que la sélection naturelle ne s’est pas bornée à sélectionner, chez l’Homme vivant en groupe comme du reste chez tous les animaux, de simples variations organiques favorables à son adaptation physique, mais a sélectionné également des instincts susceptibles de développer des comportements qui affectent avantageusement la communauté de ses semblables. L’existence universelle, au sein de l’espèce humaine, du mode de vie social prouve que c’est ce mode d’existence qui a été retenu comme avantageux pour sa survie et son perfectionnement. L’histoire humaine montre ce mode de vie évoluant parallèlement à l’accroissement de la rationalité, et se combinant avec elle d’une manière de plus en plus fine à mesure que s’étend le lien socio-intellectuel de l’éducation. [...]