• Christophe Corthouts
    délégué au service Animations

Débattre, réfléchir et s’adapter !

Dans une société qui glisse peu à peu vers une forme radi­cale de mani­chéisme et où la nuance, comme le temps long ont de moins en moins le droit de cité, la propo­si­tion d’animation du Centre d’Action Laïque de la Province de Liège s’appuie sur trois piliers.


Comprendre le fonc­tion­ne­ment de notre cerveau : décou­vrir que nous agis­sons rare­ment en totale liberté, que nous déve­lop­pons au fil du temps une manière d’appréhender le monde qui s’appuie sur des repré­sen­ta­tions, des stéréo­types, des raccour­cis… Et que cette simpli­fi­ca­tion (néces­saire, mais aussi dange­reuse) se voit renfor­cée par des outils que d’aucun manient avec un sens aigu du commerce et de la manipulation.

Entre­prendre une décons­truc­tion de nos certi­tudes : même si elles rassurent, nos certi­tudes sont autant d’entonnoirs dans lesquels notre pensée s’engouffre pour atteindre au plus vite une solu­tion. Élar­gir nos hori­zons, cher­cher des alter­na­tives à nos connais­sances, tenter de voir le monde à travers les yeux d’autres personnes, qu’elles soient proches ou éloi­gnées, inscrire nos préoc­cu­pa­tions dans un contexte plus vaste, autant de réflexes que nos anima­teurs tentent d’expliquer à leurs publics.

Réins­crire les valeurs de partage, de bien commun et d’humanisme dans nos réflexions : après des années passées à mettre en avant certaines formes d’individualisme, notre société a fini par repous­ser le bien commun, le partage ou encore l’universalisme, sur le bas-côté de la route. Au cœur des anima­tions de l'association se trouvent non seule­ment la culture du débat, mais aussi l’importance du partage des connais­sances, des ressources de chacun et l’idée de bâtir des solu­tions à partir des inter­ro­ga­tions, des réali­tés et des idées appor­tées par les participants.

Appuyées sur ces trois piliers, nos anima­tions peuvent alors se déployer dans des domaines aussi variés que les médias, la culture popu­laire, le droit de vote, l’esprit critique, les théo­ries du complot ou encore les ques­tions de genre… Mais aussi s’adapter à la demande, aux ques­tions qui traversent le quoti­dien des écoles, des asso­cia­tions, des grou­pe­ments ou encore des insti­tu­tions qui font appel à nous.

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